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Rétention : du mieux pour les familles, mais les atteintes aux droits persistent, selon les associations

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Le tournant attendu dans les pratiques d’éloignement du territoire se fait attendre, selon les cinq associations qui interviennent dans les centres de rétention administrative. Dans leur troisième rapport annuel commun sur la rétention, l’Association service social familial migrants (Assfam), la Cimade, Forum réfugiés-Cosi, France terre d’asile et l’Ordre de Malte-France font état, en 2012, d’un nombre de placements en rétention resté « à un haut niveau » : 43 746, contre 51 385 en 2011 (– 15 %). Dans le même temps, le nombre d’éloignements depuis la métropole a augmenté de 11 % (36 822). Alors que les associations ont alerté le gouvernement sur la nécessité de supprimer plusieurs dispositions législatives limitant les droits des étrangers, elles déplorent que celui-ci ait « choisi de différer la réforme, annoncée aujourd’hui pour l’été 2014 ». Résultat : parmi les personnes éloignées depuis la métropole, « 60 % l’ont été avant le délai d’intervention du juge des libertés et la détention ». Et les étrangers retenus en outre-mer, comme ceux ayant déposé une demande d’asile en rétention, « ne bénéficient toujours pas d’un recours à effet suspensif ».L’administration utilise toujours…
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