Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : E. M.Lecture : 9 min.
En Franche-Comté, l’insertion des jeunes travailleurs sociaux se dégrade et la précarité prend de l’ampleur. Au point que certains se demandent pourquoi les organismes de formation accueillent encore autant de personnes chaque année.
« Lorsque je suis entrée en formation, on me disait que c’était un métier qui avait de l’avenir, qu’il y avait de l’emploi. Là, c’est un peu le désenchantement. » Clara Moissenet est en troisième année de formation d’assistant de service social à l’institut régional du travail social (IRTS) de Franche-Comté. A la rentrée, les diplômés du mois de juin sont venus rendre visite aux étudiants de sa promotion, pour leur dire où ils en étaient. « Ils nous ont expliqué que c’était compliqué pour eux de trouver un emploi stable. Une seule a trouvé un poste en CDI [contrat à durée indéterminée], et c’est à Paris », glisse la jeune femme de 22 ans, qui reconnaît avoir « un peu peur » pour la suite. « On nous dit que si on veut du travail, il faut aller là-bas… »UNE VINGTAINE DE CANDIDATS POUR UN POSTE D’ÉDUCATEURLes travailleurs sociaux francs-comtois restent mieux lotis que pas mal d’autres professions : l’enquête emploi…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques