Deux rapports sortis de façon concomitante en juin et juillet derniers se livrent à une analyse très critique de l’administration déconcentrée (1). Au moment où se trouve sur la sellette le système d’administration décentralisée dans le cadre d’un dénommé « Acte III de la décentralisation », il est dommage que l’on n’ait pas prêté un minimum d’attention à ces travaux. Décentralisation et déconcentration, bien que l’on s’obstine à ne jamais les considérer de concert, sont les deux faces d’un même ensemble : le système politico-administratif territorial.
Le diagnostic, convergent dans les deux rapports, est plutôt sévère : perte de confiance des agents, déficit d’identité des services, accroissement de la complexité de l’action administrative, difficultés dans l’exercice des missions régaliennes de l’Etat, telles sont les fortes critiques apportées au dispositif sorti de la révision générale des politiques publiques (RGPP) et de la réforme de l’administration territoriale
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