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Rats de laboratoire

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Des « voleurs de poules » de l’après-guerre à la « racaille » d’aujour­d’hui, en passant par les « blousons noirs » des années 1960, les « loubards » des années 1970-1980 et les « zoulous » des années 1990, le documentaire Les enfants perdus raconte l’histoire de cette jeunesse face au regard de la société et aux décisions de justice. Il revient, images d’archives à l’appui, sur tout ce qui s’est passé entre l’ordonnance de 1945, qui pose les fondements protecteurs de la justice des mineurs, et les lois répressives des années 2000.D’autres réalisateurs ont dressé un portrait de la jeunesse délinquante à travers les décennies (1), et une exposition récente a même montré l’envers des « bagnes d’enfants » (2). Ici, la journaliste Valérie Manns apporte un plus : elle rencontre six anciens délinquants qui reviennent sur les lieux où ils ont été « retenus ». Il y a Bernard Delb, retraité distingué, qui témoigne dans les anciens locaux du centre d’observation de Savigny-sur-Orge (Essonne). Mère absente, père cheminot, dans les années 1940, il s’est retrouvé enfermé pour vol et dit avoir été alors « traité comme un rat de laboratoire ». Puis, dans les années 1960, c’est Jacques Bellanger,…
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