« Le temps partiel subi dans l’animation ne doit pas être une fatalité ! »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : N. C.Lecture : 3 min.
Le Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (Fonjep) (1) lance un appel à projets destiné à ses adhérents pour contribuer à la lutte contre le temps partiel subi dans l’animation (2). Explications avec Yann Lasnier, son président.
Pourquoi s’attaquer au temps partiel ?L’emploi associatif – action sociale, éducation, santé, animation sportive et culturelle – a beaucoup progressé depuis 15 ans et représente aujourd’hui 9 % de l’ensemble des salariés. Mais depuis deux ans, on constate qu’il stagne et, surtout, que derrière ce fort taux d’emploi se cachent de nombreux emplois précaires. Le temps partiel est beaucoup plus fréquent dans le champ associatif que dans l’emploi privé marchand : sur 1,8 million de salariés, on ne compte que 1,2 million d’emplois équivalents temps plein (ETP). C’est encore plus criant dans le secteur de la jeunesse et de l’éducation populaire, qui représente près de 680 000 emplois, mais seulement 330 000 ETP. Cela s’explique par les types de tâches réalisées par ces salariés qui travaillent principalement sur le temps libre (temps…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques