Publié le : Dernière Mise à jour : 21.09.2017Par : Stéphanie MauriceLecture : 10 min.
Le service d’accompagnement à la vie sociale de l’association Sourdmédia, dans la banlieue de Lille, conseille les usagers et essaie d’accroître leur autonomie. Grâce à l’intervention de travailleurs sociaux qui maîtrisent la langue des signes.
En ce mercredi après-midi d’octobre, l’entretien est des plus classiques : la table est jonchée des papiers administratifs que l’usager ne comprend pas, et le travailleur social, Cédric Godart, l’aide à les remplir. Sauf qu’ici, pas un mot n’est échangé à voix haute. Ce sont les doigts qui s’agitent, en une farandole complexe. Au service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) de l’association Sourdmédia, à Wasquehal, dans la banlieue de Lille (1), toute la communication passe par la langue des signes. Christophe Caron, directeur de Sourdmédia et titulaire d’un Cafdes, le rappelle : « Nous avons été l’un des premiers SAVS spécifiques pour les sourds, avec des travailleurs sociaux bilingues capables d’accompagner les usagers dans leur langue naturelle. » Le service a été créé en 2006, juste après le décret instituant les SAVS. Il assure 133 suivis par an pour une habilitation de sept places.REMÉDIER AUX…
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