Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Ana Luana Stoicea Deram, Arnaud ThomasLecture : 6 min.
La gratification des stages participe à la fois de la reconnaissance et de la professionnalisation du travail social et il faut la généraliser rapidement pour tous les terrains (1), soulignent Ana-Luana Stoicea-Deram et Arnaud Thomas, formateurs à l’Irfase (Institut de recherche et de formation à l’action sociale de l’Essonne). A défaut, les formations se trouveront fragilisées, à l’heure où les compétences des professionnels de l’action sociale sont plus que jamais précieuses.
« Beaucoup, parmi les étudiants en travail social, n’ont pas encore de lieu de stage tandis que leurs démarches en ce sens devraient, au regard de leur mobilisation, avoir abouti. Ce n’est pas, en effet, faute d’avoir cherché, y compris avec le soutien des instituts de formation, mais faute de moyens pour les gratifier, comme le donnent à entendre les associations, les collectivités et les établissements publics qui les ont accueillis par le passé, et qui aujourd’hui affirment ne plus être en mesure de le faire. Cette situation contribue pleinement à exacerber le mouvement de précarisation, voire de paupérisation, qui caractérise la…
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