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Un secteur en crise de foi

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Ce qui manque aujourd’hui dans le travail social, « ce ne sont pas les idées, mais l’énergie, l’envie et la question du Sens », estime Laurent Ott, éducateur, philosophe et chercheur. Cette réflexion ne semble pas s’appliquer à son auteur, cofondateur de l’association Intermèdes-Robinson implantée à Longjumeau (Essonne), qui réunit des enfants, des adolescents et des adultes autour d’ateliers de rue, de soirées conviviales et d’activités de production maraîchère. De fait, les chroniques rédigées au fil du temps qu’il a rassemblées ici montrent que cet « enragé engagé du social » est épargné par la « crise de foi » généralisée vigoureusement pointée du doigt. Au-delà de l’habituelle méfiance envers les institutions, ce qui caractérise la situation actuelle de l’éducation et du social, affirme Laurent Ott, « c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait ». A mille milles de ce climat de déploration – à quoi bon ? de toute façon, les décisions sont prises ailleurs –, l’éducateur défend que le changement, c’est « ici et maintenant […], partout où nous installons nos tapis, partout où nous distribuons nos sourires et nos poireaux. Partout où nous établissons une relation…
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