Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Angèle, Arnaud, Vincent et une trentaine d’autres jeunes ne s’interpellent qu’en criant et en se lançant des noms d’oiseaux. « Si on parle gentiment, doucement, ça va pas. Si y’a pas d’insultes, y’a pas de dialogue », reconnaît Angèle, adolescente androgyne. Parfois aussi, c’est avec les poings qu’ils s’expriment. Pourtant, le soir, dans le dortoir, beaucoup réclament un doudou et un bisou de la part des éducateurs. Tous ces enfants, jugés « inadaptés au système scolaire classique » en raison de troubles du comportement, sont accueillis au « service résidentiel » du Snark, à Louvière (Belgique), où le réalisateur François-Xavier Drouet a posé sa caméra pendant une année scolaire. Sa Chasse au Snark doit son nom à un poème de Lewis Carroll. Dans ce récit de l’absurde, des chasseurs poursuivent un animal fantastique que jamais personne n’a vu, le Snark. Chaque fois qu’ils croient le tenir, il disparaît. Quand ils l’attrapent enfin, ce n’est pas lui… Le film fait partie de la programmation « Un juste regard social » de la 23e édition du festival du film documentaire de Clermont-Ferrand « Traces de vies ». A ses côtés, A ciel ouvert, de Mariana Otero, montre le travail des soignants de…
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