Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. L.B.Lecture : 5 min.
Il l’avait promis après que la garde des Sceaux avait renvoyé la question de l’avenir des centres éducatifs fermés (CEF) au rapport d’évaluation des inspections générales des affaires sociales, des services judiciaires et de la protection judiciaire de la jeunesse (1). Alors que celui-ci a fini par être dévoilé le 13 novembre, six mois après sa remise à la chancellerie – et après un nouveau rapport alarmant du contrôleur général des lieux de privation de liberté –, le SNPES (Syndicat national des personnels de l’éducation et du social)-PJJ-FSU a rendu public son propre bilan.Perte de sensSi l’analyse n’est pas nouvelle – le syndicat s’oppose à ces structures depuis leur création en 2002 –, le document l’étaie par de nombreuses expériences et tout autant de récits de professionnels sur les parcours de mineurs. Certains témoignages prennent nettement parti contre les CEF, souligne le SNPES, tandis que d’autres se contentent de soulever des interrogations. Mais ils « disent tous le désarroi lié à une perte de sens du travail éducatif ». Parmi les thèmes abordés : les orientations en CEF par défaut, l’aggravation du parcours pénal du jeune par les sanctions pour non-respect du règlement,…
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