Travail protégé : Andicat fustige la « grande pauvreté des orientations publiques »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
A la veille de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées (1), Andicat (Association nationale des directeurs et cadres d’établissements et services d’aide par le travail) déplore, dans un courrier à Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, « la grande pauvreté des orientations publiques en matière de travail protégé », secteur qui permet à 120 000 travailleurs handicapés d’exercer une activité professionnelle. Exceptée la création d’une base de données nationales de l’offre des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) et des entreprises adaptées, l’association constate que les mesures annoncées à l’occasion du Comité interministériel du handicap, le 25 septembre, ne proposent « rien de concret et encore moins d’innovant ou de prospectif ».Pourtant, les difficultés ne manquent pas pour les travailleurs handicapés. Parmi elles, Andicat pointe « la très grande lenteur » des orientations formulées par les maisons départementales des personnes handicapées. L’association condamne « le blocage réel et persistant » de l’attribution des aides à l’emploi liées à la lourdeur du handicap versées par l’Agefiph (Fonds pour l’insertion professionnelle…
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