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« On a usé du sport comme d’un pare-feu dans les quartiers populaires »

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Dans le champ social, l’intérêt pour le sport va croissant. C’est ce que relève le sociologue François Le Yondre, auteur d’une thèse sur l’usage du sport dans le domaine de l’insertion. Toutefois, prévient-il, si la pratique sportive peut être utile pour remobiliser des personnes en difficulté, elle repose aussi sur une forme de contrôle des corps et des esprits.
Vous avez participé en octobre au colloque « Sport et précarité ». Quel rapport entre ces deux thématiques ?Elles semblent a priori éloignées. Cela fait près de huit ans que je travaille sur cette question et, pour les institutions du secteur de l’insertion et de l’emploi, le sport est rarement une priorité. Mais les choses évoluent. L’expérience de la vulnérabilité et de la précarité, quand on écoute ceux qui la vivent, est aussi corporelle. Le chômage de longue durée et la précarité peuvent engendrer une inactivité prolongée qui est ressentie difficilement. Les chômeurs évoquent souvent l’impression qu’ils ont d’accumuler une énergie qui, paradoxalement, se traduit par une apathie et une difficulté à agir. Comme si cette énergie non utilisée finissait par peser sur le corps et le…
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