L’Institut de veille sanitaire confirme l’intérêt du dispositif ciblé de dépistage du VIH
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Entre 2010 et 2012, l’augmentation de l’activité de dépistage du VIH est restée modérée (+ 5 %), « ce qui laisse à penser que la recommandation de proposer le dépistage du VIH à l’ensemble de la population n’a pas été appliquée largement », relève l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans une récente étude (1). Pour mémoire, cette mesure – prévue par le plan national de lutte contre le sida 2010-2014 (2) – consiste à inciter les médecins généralistes à proposer un dépistage à toute personne venant en consultation, indépendamment d’une notion de risque d’exposition ou de contamination par le VIH. Toutefois, note encore l’institut, le nombre de sérologies positives a augmenté de 5 % entre 2011 et 2012 (+ 15 % dans les départements d’outre-mer), ce qui « pourrait résulter d’une meilleure sensibilisation au dépistage des personnes les plus exposées au VIH ».L’an passé, 31 700 tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) ont été réalisés par des structures associatives (3) et 332 d’entre eux se sont révélés positifs (soit 10,5 ‰), indique l’InVS. Rappelons que le plan « sida » a également prévu de développer une offre de dépistage dit « communautaire », réalisé par des non-professionnels…
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