Publié le : Dernière Mise à jour : 28.07.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Comment près de 500 planches de bandes dessinées se retrouvent-elles accrochées dans un musée consacré à l’immigration ? Les deux thèmes, finalement, ont des points communs et des relations étroites depuis le début du XXe siècle. D’une part, parce que les bédéistes sont souvent des nomades – René Goscinny, Enki Bilal, José Muñoz… sont des immigrés ou enfants d’immigrés. D’autre part, parce que la bande dessinée aborde régulièrement des thèmes liés à l’exode, à l’émigration, à l’immigration. Les premiers dessins datent de 1913 : fils d’immigrés irlandais, George Mc Mannus publie dans les pages d’un quotidien américain la BD d’humour La famille Illico, en s’inspirant de sa propre vie. Les BD plus récentes sont plus graves et collent à l’actualité – comme Békame, de Jeff Pourquié et Aurélien Ducoudray, Les Mohamed, de Jérôme Ruillier, ou Droit du sol, de Charles Masson (1). Aujourd’hui, des albums consacrés à la thématique de l’immigration sont devenus si populaires qu’ils ont été adaptés en dessins animés ou en longs métrages – citons Le monde de Pahé, du Franco-Camerounais Pahé, Persepolis, de Marjane Satrapi, ou Aya de Yopougon, de Marguerite Abouet. Albums est donc une exposition…
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