Suites de l’affaire « Amélie » : Marie-Arlette Carlotti annonce un dispositif de gestion des situations critiques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Lydia LagaLecture : 4 min.
La ministre déléguée chargée des personnes handicapées a renoncé à déposer un recours devant le Conseil d’Etat pour contester la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui, statuant en référé le 7 octobre dernier, a condamné l’Etat à trouver en urgence une place en établissement médico-social pour Amélie Loquet, une jeune femme de 19 ans souffrant du syndrome de Prader-Willi (1). C’est ce qu’elle a fait savoir le 24 octobre, soit un jour seulement après avoir annoncé le recours et la prise en charge de la jeune femme dans une maison d’accueil spécialisée à compter du 4 novembre. Pour Marie-Arlette Carlotti, cette action en justice ne concernait donc pas cette situation particulière mais visait à « clarifier le rôle et la compétence de chacun des acteurs: agence régionale de santé [ARS], commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, conseil général ». Elle avait pourtant suscité l’indignation de l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), à l’origine de la volte-face de l’Etat.Après avoir réuni le comité d’entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents…
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