Les stagiaires des formations sociales et sanitaires s’expriment sur leurs difficultés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.08.2017Par : Isabelle SarazinLecture : 2 min.
Une enquête nationale de la CFDT Santé-sociaux (1) menée auprès des stagiaires des professions sociales et sanitaires a l’intérêt de replacer la question de la gratification dans le cadre plus général de la précarité que connaissent bon nombre d’étudiants. Et, de mettre en évidence, au vu de la modestie des sommes en jeu (436,05 € par mois de stage), le côté irrationnel de l’attitude des pouvoirs publics. A partir des réponses recueillies en septembre-octobre 2012 auprès de 6 890 étudiants en formation d’éducateurs spécialisés, de moniteurs-éducateurs, d’aides médico-psychologiques, d’infirmiers et d’aides-soignants, la fédération montre les difficultés auxquelles ils sont confrontés.Tout d’abord, 13, 5 % des stagiaires comptent sur les gratifications pour subvenir à leurs besoins. Ce qui n’empêche pas que 22 % ont déjà renoncé d’eux-mêmes à son versement afin de pouvoir obtenir un stage. Un comble quand 87 % d’entre eux expliquent que celui-ci entraîne des frais supplémentaires. La fédération se dit d’ailleurs déterminée à faire en sorte que dans les entreprises ou elle est présente, une ligne budgétaire spécifique pour la gratification soit négociée auprès des autorités de tarification.…
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