« Le microcrédit a des impacts positifs à la fois sur les emprunteurs et les accompagnateurs »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 3 min.
Réponse pécuniaire mais aussi aide à l’amélioration de l’image de soi, le microcrédit doit être développé pour lutter contre la précarité, défend Georges Gloukoviezoff, économiste, coauteur, pour le Fonds de cohésion sociale, d’une étude d’impact sur ce dispositif (1).
Qui sont les emprunteurs du microcrédit ?Il n’y a pas de profil type puisque cela va du chômeur à la personne en CDI – mais tous ces emprunteurs ont en commun de ne pas avoir accès au crédit bancaire classique. Les banques estiment qu’ils sont trop « risqués », parce que leurs revenus sont trop faibles ou fluctuants, ou parce qu’ils sont interdits bancaires ou en surendettement. Mais ce sont des personnes solvables puisqu’elles doivent pouvoir rembourser leur prêt. Les sommes empruntées sont plafonnées à 3 000 €, remboursables sur trois ans (5 000 € sur cinq ans pour l’achat d’un véhicule). Le microcrédit finance avant tout des projets liés à la préservation de l’emploi ou au retour vers l’emploi. Cela dit, des emprunteurs l’utilisent également pour des cautions pour un logement ou des frais de santé. En moyenne, 12 000 microcrédits sont attribués…
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