Recevoir la newsletter

Les migrants européens inactifs ne perçoivent pas plus de prestations sociales que les ressortissants des pays d’accueil, selon une étude

Article réservé aux abonnés

La Commission européenne fourbit ses armes face aux déclarations de quelques ministres de l’Intérieur qui dénoncent le « tourisme des allocations sociales » pratiqué par certains migrants européens, une accusation qui vise, sans les nommer, les populations venues de l’Est, et en particulier les Roms. Dans une étude de près de 300 pages publiée le 14 octobre (1), elle démontre en effet que, dans quasiment toute l’Union européenne (UE), les migrants inactifs en provenance d’un autre Etat membre (retraités, étudiants, chômeurs…) ne perçoivent pas davantage de prestations sociales que les ressortissants de leur pays d’accueil.Pour mémoire, les ministres de l’Intérieur allemand, autrichien, néerlandais et anglais avaient appelé en avril 2013 à l’élaboration de règles interdisant le retour de ressortissants européens expulsés pour fraude en matière de prestations sociales. Une requête devenue récurrente au Conseil de l’UE à l’approche de la levée des restrictions à la libre circulation des travailleurs roumains et bulgares au 1er janvier 2014 (encore pratiquées par neuf pays dont la France). Or l’étude de la Commission, qui porte sur la période 2002-2012, montre que, dans la plupart des…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Côté cour

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur