« Il faut parvenir à unifier le pilotage du système de santé »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Didier TabuteauLecture : 6 min.
Comment continuer à financer une politique de santé de qualité, solidaire et égalitaire dans un contexte économique difficile ? Observateur et acteur des politiques de santé, le juriste et ancien conseiller ministériel Didier Tabuteau propose, dans un ouvrage, des pistes pour repenser le système de soins et l’assurance maladie.
Le secteur de la santé est, dites-vous, un marqueur des mutations des politiques sociales. Pour quelle raison ?Par son ampleur. Il représente 12 % du PIB et environ un tiers du financement total de la protection sociale. Son poids économique est donc très important. En outre, il touche toute la population. Personne n’est extérieur au système de santé. Les mutations qu’il enregistre sont de ce fait révélatrices des évolutions à l’œuvre dans l’Etat-providence.Quelles sont ces mutations ?On peut citer l’idée de la création d’un bouclier sanitaire qui mettrait des prestations actuellement universelles sous conditions de ressources. Ce qui serait, selon moi, totalement contraire aux principes sur lesquels a été bâti le système de sécurité sociale, et fortement préjudiciable à l’assurance maladie. Un autre exemple est le débat…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques