Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 9 min.
Grâce à l’évolution des traitements, mettre au monde, en France, un enfant en bonne santé quand on est porteuse du VIH est devenu la règle. Nombre de familles ont néanmoins besoin de soutien pour tenir en bride les difficultés de tous ordres auxquelles elles sont confrontées et remplir au mieux leur rôle de parent.
Il y a 30 ans, les diagnostics de séropositivité valaient arrêts de mort. Voire de double mort quand il s’agissait d’une femme enceinte : mort pour la future mère, mort aussi pour l’enfant qu’elle portait. Aujourd’hui, les trithérapies ont radicalement transformé l’espérance et la qualité de vie des personnes concernées. Elles ont aussi « révolutionné le désir d’enfant », souligne Jacqueline Dhieux, présidente de l’association Sol en si (Solidarité enfants sida) implantée à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et à Marseille, qui accompagne depuis 1990 des enfants et leurs parents touchés par le VIH (1). De fait, en France, il est désormais exceptionnel pour les femmes traitées pendant leur grossesse de mettre au monde un enfant séropositif (voir encadré ci-dessous). Et si tel est le cas, ou bien dans celui d’adolescents ultérieurement contaminés,…
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