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Le droit au désir

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Brune à boucles souples portant une flopée de bracelets multicolores qui s’entrechoquent, Gabrielle est ­toujours souriante – sauf quand on l’empêche d’être avec Martin, l’homme qu’elle aime. Gabrielle a 22 ans. Comme son chum (1), elle fait partie des Muses de Montréal, une chorale entièrement composée de personnes handicapées intellectuelles. Elle vit en établissement la semaine et rentre chez sa sœur aînée le week-end. Celle-ci couve sa cadette, tout en l’aidant à gagner en indépendance. Elle est, par exemple, tout à fait ouverte à ce que sa sœur ait des relations sexuelles avec son petit ami. Ce qui n’est pas le cas de la famille du jeune homme, qui retire Martin de la chorale le jour où il est surpris torse nu dans la chambre de Gabrielle. Comment, dès lors, pourront-ils vivre leur amour ? La réali­satrice Louise Archambault a passé beaucoup de temps dans des résidences pour personnes handicapées mentales ; elle a aussi côtoyé pendant un an les artistes de la compagnie des Muses – ce qui a guidé l’écriture du scénario de Gabrielle. Une fiction qui s’apparente par bien des aspects à un documentaire, si bien que l’on s’y perd : Gabrielle n’est-elle pas incarnée par Gabrielle Marion-Rivard,…
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