CIH : le silence sur les moyens financiers jette le discrédit sur l’ambition du gouvernement
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Noémie ColombLecture : 3 min.
Attendue depuis un an, la tenue, le 25 septembre, du premier comité interministériel du handicap (CIH) depuis sa création en 2010 (1), laisse les acteurs du handicap sur leur faim. Certes, l’ensemble des associations salue l’ambition politique du gouvernement. Toutes prennent acte du lancement d’une « nouvelle dynamique pour le handicap » – selon les termes de la FISAF (Fédération nationale pour l’insertion des personnes sourdes et des personnes aveugles) –, qui « favorise une approche transversale », relève l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux). Reste que si le gouvernement veut promouvoir « un nouveau souffle pour la politique du handicap », « souffler n’est pas jouer ! », rétorque la FNATH (L’association des accidentés de la vie). Ce plan ne serait-il alors qu’une coquille vide ?De fait, certaines mesures avaient déjà été annoncées, notamment la création du diplôme d’accompagnant de vie scolaire. Quant aux nouvelles dispositions, elles sont souvent renvoyées à des groupes de travail (scolarisation des jeunes sourds, évaluation des centres de formation des centres de rééducation professionnelle…) ou à des expérimentations…
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