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Les dynamiques de l’errance

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Qui sont les jeunes errants qui squattent les quartiers marchands et les abords de gares ? Une recherche propose des pistes d’explication et des recommandations.
Réalisée par les sociologues Marie-Xavière Aubertin et François Chobeaux, animateur du réseau national de réflexion « Jeunes en errance » dans le cadre des CEMEA (Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active) (1), une recherche (2) confirme ce qui est connu depuis le début des années 1990 : « Ils sont les enfants des petites et moyennes villes de province ». Mais très vite, ceux des petites villes rejoignent les agglomérations plus importantes, par peur d’être montrés du doigt et par rejet des espaces ruraux où l’on s’ennuie.Ces jeunes errants sont nés dans des familles populaires (avec des parents ouvriers ou employés), où il y a eu des conflits et des séparations, des beaux-pères et belles-mères « avec qui cela n’allait pas ». Tous n’ont pas connu des difficultés précoces à l’école : elles se révèlent à l’entrée à l’adolescence et marquent d’autres difficultés structurelles sous-jacentes. « C’est alors la période des décrochages scolaires à bas bruit, qui s’articulent avec…
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