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Une femme en colère

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Carolina est de ces jeunes femmes perdues, toujours en colère, pour qui la société est un mystère. A 18 ans, elle quitte l’appartement de l’oncle qui l’a élevée parce qu’elle ne s’entend pas avec la fiancée de celui-ci. Mais Carolina ne s’entend avec personne. Ni avec son frère, ni avec son petit ami, ni avec ses collègues. Elle le reconnaît, il lui faut tout détruire, elle ne trouve de satisfaction que dans le conflit. C’est l’envie de « traiter de la solitude, de l’abandon, de l’errance » qui a poussé Jean Jonasson à écrire et à tourner le long métrage Sans métro fixe. Il a filmé cette œ0153;uvre originale par petits bouts et pendant près de huit ans. De longues années où son actrice-muse Emilie de Preissac – plus vraie que nature dans la peau d’une « jeune en rupture » – a elle aussi évolué, tant mentalement que physiquement. Le réalisateur a choisi un montage proposant un mode de narration décousu, alternant noir et blanc et couleurs, où les personnages secondaires, tous des loosers, apparaissent et disparaissent sans laisser leur empreinte. Il montre surtout Carolina (que l’on soupçonne maniaco-dépressive) affirmant vouloir changer de vie et clamant : « J’ai envie d’avoir un but »,…
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