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« Beaucoup les craignent et les regardent avec hostile curiosité, apparente indifférence ou agressive sévérité, mais en enviant, sans se l’avouer, leur prodigieuse liberté. Les Gitans, peu leur importe, ils viennent de loin et de longtemps et peuvent rester là tout en s’en allant », écrivait Jacques Prévert dans son poème Gitans. Celui-ci figure en introduction du livre de l’anthropologue Marc Bordigoni Gitans, Tsiganes, Roms… qui fait le point sur toutes les idées reçues sur le « monde du voyage ». Après avoir défini ce que sont les « Gitans », les « Bohémiens », les « Tsiganes » et les « Roms », il consacre ses 20 chapitres à 20 poncifs transmis sur ces voyageurs pour les démonter un à un, en précisant les différences qui existent entre les communautés. « Les Gitans n’aiment pas travailler », « Les Gitans sont sales », « Les Gitanes savent lire dans les lignes de la main ». Selon Marc Bordigoni, ces idées reçues relèvent tantôt de l’iconographie, tantôt de malentendus, ou encore de peurs infondées (1). Mais aussi de l’ignorance, à laquelle il tente de remédier. Il déplore, par exemple, que le grand public ne porte pas le même regard sur « un SDF, voire un jeune sans emploi ou le…
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