Mineurs isolés : le dispositif national en quête de régulation
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M.LB.Lecture : 3 min.
Après la décision prise par le conseil général de la Mayenne, en août dernier, d’abord de suspendre toute prise en charge de mineurs isolés étrangers (MIE), puis de contester les décisions de placement de ces jeunes dans son département (1), c’est au tour de celui du Bas-Rhin de tordre le cou au dispositif national de prise en charge, adopté en mai dernier (2). Le 13 septembre, son président, Guy-Dominique Kennel (UMP), a annoncé avoir pris un arrêté « stipulant la suspension à titre provisoire » de l’accueil de nouveaux MIE, tout en précisant qu’il pourrait être révoqué « si l’Etat s’engage par écrit à inverser la situation actuelle et que les faits en apportent la preuve ». L’élu argue de la saturation des capacités d’accueil de l’aide sociale à l’enfance et d’une « explosion des arrivées » sur le territoire. Dans le Bas-Rhin, « ils étaient 405 en 2012 et sont encore 254 à l’heure actuelle et le flux se poursuit ». Surtout, l’élu critique le système de répartition nationale prévu par la circulaire du 31 mai : « L’Etat, en dépit de notre situation particulière, continue à nous envoyer des jeunes mineurs et dépasse le quota qu’il nous a lui-même fixé avec 29 jeunes envoyés cet été,…
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