Amnesty dénonce les conditions d’évacuation des campements de Roms
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Noémie ColombLecture : 2 min.
Une semaine après la fin de l’évacuation du plus gros campement de la métropole lilloise (1), Amnesty International dénonce une nouvelle fois les expulsions forcées dont sont victimes les Roms (2). Après l’Ile-de-France en 2012 (3), l’association s’est intéressée, en juin et juillet 2013, aux agglomérations de Lille et de Lyon, dans lesquelles vit près d’un quart de cette population. Se fondant sur leurs rencontres avec les Roms et leurs avocats, les associations qui les soutiennent, les maires et les préfectures, les auteurs du rapport (4) démontrent que, malgré la circulaire du 26 août 2012 censée encadrer les évacuations des campements informels (5), les démantèlements « continuent de se dérouler en violation des normes internationales ».Parmi les points noirs, le manque d’information dont disposent les familles sur la procédure. Elles ne savent pas toujours qu’une décision d’expulsion a été prononcée et, lorsque c’est le cas, elles n’ont pas d’information sur la date prévue pour l’évacuation. Après l’expulsion, les propositions d’hébergement temporaire « varient grandement selon les régions ». A Lyon, aucune solution n’a été proposée lors des évacuations des derniers mois. A Lille,…
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