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« L’esclavage moderne se caractérise par son invisibilité »

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Insidieusement, l’esclavage fait son retour dans les grandes villes européennes. Un phénomène invisible qui repose sur la peur et la manipulation de jeunes filles, souvent originaires d’Afrique. Les parlementaires français viennent d’ailleurs de durcir la législation en la matière (1). Et la sociologue Christelle Bougard y consacre son premier livre.
Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à l’esclavage moderne ?En 1999, un article du journal Libération évoquait le cas d’une jeune fille esclave qui venait d’être libérée. Elle avait subi de nombreuses maltraitances. Cette histoire m’a choquée. J’ai ensuite découvert le livre Esclave moderne d’Henriette Akofa, qui était alors le seul témoignage existant. J’ai donc pris contact avec le Comité contre l’esclavage moderne [CCEM] [2] où je suis intervenue en tant que bénévole pour donner des cours aux personnes recueillies. Parallèlement, j’ai mené un travail d’enquête, d’abord auprès des professionnels du comité (juristes, travailleurs sociaux, psychologues…), puis par des entretiens auprès de plusieurs jeunes femmes victimes d’esclavage.A-t-on une idée du nombre…
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