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Exil, l’ultime liberté

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Ils s’appellent Michel, Faima, Abdoulaye. Ils viennent d’Afghanistan, de Guinée, du Bangladesh. Tous ont subi des menaces, des violences, des persécutions : pour avoir empêché l’excision d’une fillette, manifesté pour les droits de l’Homme, refusé de se prêter à la corruption, choisi une autre foi que celle de leurs proches ou encore appartenu à la famille d’un opposant au régime. Tous ont demandé l’asile en France – sans toujours l’obtenir. L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), organisation française de défense des droits de l’Homme, a rassemblé leurs récits – cauchemardesques – dans un ouvrage au titre évocateur : Je n’avais plus le choix, il fallait fuir. « L’asile, c’est l’ultime liberté qui reste lorsqu’on a déjà perdu toutes les autres », défend l’association en présentant ces témoignages. Une dernière liberté qui apparaît pourtant bien menacée : labyrinthe administratif, procédures kafkaïennes, suspicion quasi systématique de la part des officiers de protection chargés de recueillir le récit de vie des candidats, précarité comme seul horizon… « Les chemins empruntés par les réfugiés sont parsemés de chausse-trapes, voies sans issue et pièges administratifs,…
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