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Une enquête pointe le lien entre précarité et prostitution étudiante dans l’Essonne

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« Le risque prostitutionnel pour les étudiants est une réalité en France d’autant plus que la précarité s’accroît », martèle Grégoire Théry, secrétaire général du Mouvement du Nid-France, en réaction aux résultats de l’enquête menée auprès des étudiant (e) s essonnien (ne) s par l’Observatoire départemental de lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes-hommes (1). Les chiffres sont éloquents : 10,6 % d’entre eux se seraient déjà livrés à la prostitution ou envisageraient de le faire. Le questionnaire de l’étude, menée de manière anonyme par Internet du 3 mai au 19 juin derniers, a été envoyé aux 34 334 étudiants des facultés Evry-Val-de-Seine et Paris-Sud 11 (Orsay). Parmi les 843 réponses exploitables, 23 personnes (2,7 %) ont déclaré avoir échangé un acte sexuel en contrepartie d’argent, de biens ou de services au cours de leurs études – et 7,9 % ont envisagé d’avoir recours à ces pratiques. Si l’enquête ne concerne qu’un département, ces chiffres rejoignent ceux établis par l’Amicale du Nid en 2010 : une enquête réalisée auprès de 651 étudiants montpelliérains avait fait apparaître que 2 % d’entre eux avaient déjà accepté de l’argent ou autre chose en contrepartie…
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