Changement de cap pour la réinsertion des condamnés ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 5 min.
Si le projet de loi annoncé par le Premier ministre tient la promesse de créer une nouvelle peine en milieu ouvert, il suscite déjà certaines réserves. Et sa mise en œuvre risque d’être contrainte par l’étau budgétaire.
Entre avancées attendues de longue date et décisions à revoir, les arbitrages annoncés par le Premier ministre sur le projet de loi « de lutte contre la récidive » (voir ce numéro, page 5) reçoivent un accueil mitigé des acteurs judiciaires et ceux de la réinsertion des détenus. L’abrogation des peines plancher, la fin de la révocation automatique des sursis, la création de la « contrainte pénale », l’examen de la situation des condamnés aux deux tiers de la peine en vue d’une libération conditionnelle « sous contrainte » dessinent les contours de la nouvelle orientation promise depuis la conférence de consensus sur la prévention de la récidive de février dernier (1). Autant de mesures qui « répondent à la nécessité de revenir au principe d’individualisation de la peine dont nous demandions le rétablissement après dix années de politique sécuritaire », approuve le Syndicat de la magistrature. De même, le projet de loi met l’accent…
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