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« Il est très difficile d’articuler le mouvement social avec le discours politique »

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Les nouvelles formes de mobilisation se multiplient, que ce soit dans l’éducation, la défense des exclus, l’économie alternative et solidaire… Un foisonnement d’initiatives qui demeurent pourtant isolées. Explication ? L’absence d’un socle conceptuel commun et de passerelles vers le politique, analyse le sociologue Bruno Frère, qui a codirigé l’ouvrage « Résister au quotidien ».
Le Réseau éducation sans frontières, ATD quart monde, le mouvement homosexuel, le logiciel libre, les AMAP… Comment analysez-vous ce foisonnement militant ?On constate effectivement une recrudescence des engagements associatifs dans des secteurs tels que l’économie solidaire, la défense des sans-papiers et des sans-domicile fixe, l’anticapitalisme… Il est classique de dire qu’avec le recul des grandes idéologies et des organi­sations syndicales et politiques traditionnelles, en particulier celles proches de l’extrême gauche et du marxisme conventionnel, les gens délaissent la contestation politique au profit d’engagements plus réticulaires au sein d’associations et d’organisations non gouvernementales. Il faut cependant nuancer ce constat. Tout d’abord, la faiblesse…
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