Publié le : Dernière Mise à jour : 16.09.2017Lecture : 7 min.
La loi du 1er décembre 2008 qui a généralisé le revenu de solidarité active (RSA) a, en valorisant la dimension professionnelle de l’insertion, rompu avec l’approche globale des situations qui prévalait depuis la création du revenu minimum d’insertion vingt ans plus tôt. C’est le regret de Marie-Odile Grilhot, assistante sociale, coordinatrice d’un lieu d’accueil de bénéficiaires du RSA, et auteure d’un récent ouvrage sur ce dispositif (1).
« Le plan interministériel de lutte contre les exclusions de janvier 2013 (2), le comité national d’évaluation du RSA (3), la DARES dans une récente étude (4), interrogent les pratiques du travail social. On parle de sa nécessaire “refondation”, d’une meilleure coordination des acteurs sociaux, de la place d’acteur de la personne bénéficiaire de prestations d’aide sociale, du rôle du référent unique dans l’accompagnement des bénéficiaires du RSA. Les pouvoirs publics s’inquiètent de l’ampleur du non-recours aux droits sociaux, ce qui est le cas du RSA, mais pas seulement.Les objectifs poursuivis en 2008 par le législateur, lorsqu’il a généralisé le RSA, se heurtent…
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