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« Les jeunes de la rue sont plus dans une logique d’appartenance territoriale qu’ethnique »

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Comment les jeunes des cités populaires entrent-ils dans l’âge adulte ? Et de quelle façon occupent-ils l’espace public ? Pour répondre à ces questions, le sociologue Sami Zegnani a mené pendant six ans une enquête en immersion. Il souligne notamment le rôle dans ces cités des groupes salafistes et de l’univers du hip-hop, et l’importance paradoxale de l’écrit et du savoir.
Vous avez enquêté pendant six ans à Toulouse et en région parisienne. Quel était l’objectif de cette recherche ?A l’origine, je voulais travailler sur la question de l’entrée dans l’âge adulte chez les jeunes des quartiers populaires. Mais, progressivement, cet objectif s’est modifié et j’ai fusionné deux thématiques : l’entrée dans l’âge adulte et les sociabilités dans l’espace public. En effet, beaucoup de jeunes des quartiers populaires disposent d’un temps non travaillé important à cause de leurs difficultés d’insertion professionnelle. La question était donc de savoir ce qu’ils faisaient de ce temps, sachant qu’il existe une grande hétérogénéité des styles de vie dans ces quartiers. Certains sont en mobilité sociale ascendante, d’autres dans la reproduction sociale,…
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