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Victime de la « routine »

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Avec le recul, Jenny – le double de fiction de Lisa Heme – se demande comment elle a pu se taire pendant si longtemps. Comment elle a pu, pendant plusieurs années, subir en silence les viols imposés par le compagnon de sa mère, un galeriste parisien à succès, insoupçonnable derrière son apparence de beau-père parfait, discret et attentionné. « Qu’en était-il de ma personnalité, et même de mon intelligence ? Passive, annihilée, étais-je brisée à ce point ? », s’interroge-t-elle dans Mensonges et faux-semblants, récit douloureux d’une enfance volée. Incapable de dénoncer, la fillette – entre 5 et 7 ans à l’époque des faits – s’exprime par son corps. Asthmatique, souffreteuse, elle ne cesse de vomir, tousser, pleurer en silence. Trop ingrate pour sa toute jeune mère, qui ne voit rien, ne veut rien voir : sous prétexte de lui faire respirer l’air pur, celle-ci l’expédie dans un home d’enfants puis dans une famille d’accueil à la campagne. Elle y est bien traitée, mais sans amour. Et à chaque retour à Paris, « la routine se réinstalle ». Il faudra l’intervention d’un couple de retraités cannois, à qui la fillette a été confiée quelques mois pour se refaire une santé, mais aussi le courage…
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