Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Vivre en couple, avoir un enfant : comme nombre de leurs contemporains, les personnes déficientes intellectuelles aspirent à devenir parents. Ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est plus, c’est la légitimité des intéressés à exprimer ces désirs et, dans un certain nombre de cas – plus fréquents que par le passé –, à les réaliser, fait observer Bertrand Morin, directeur d’établissements pour personnes en situation de handicap mental. L’accompagnement de ces adultes vers la parentalité est cependant encore peu pratiqué. C’est cette démarche d’écoute – exprimer un désir ne veut pas dire le mettre en œuvre – et la réflexion à conduire avec les futurs parents sur les types de parentalité envisageables, que l’auteur invite à explorer. « A l’heure actuelle, la possibilité d’avoir un enfant pour une personne handicapée semble acquise, mais également la possibilité de l’élever dans la plupart des cas », souligne Bertrand Morin. Différents soutiens sont en effet mobilisables pour seconder les parents qui conservent la garde totale de leur enfant. Il peut aussi y avoir des « parentalités partielles », partagées avec un dispositif de placement familial ou institutionnel, avec un membre de la famille…
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