Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2017Par : Michel PaquetLecture : 12 min.
En 2009, l’arrivée des gestionnaires de cas, ces bras armés de la politique d’intégration portée par les MAIA, avait suscité beaucoup d’espoirs. Quatre ans après, force est de constater la résistance des professionnels du terrain à déléguer leurs responsabilités, le manque d’implication des pouvoirs publics et la dilution du message de l’intégration.
Le référentiel d’activité du gestionnaire de cas, ce professionnel né dans le cadre du plan Alzheimer pour prendre en charge les situations les plus complexes de cette maladie, en dit long sur les attentes autour de cette fonction. Tout à la fois responsable de l’évaluation multi-dimensionnelle des patients, coordinateur des services, garant de la circulation de l’information entre les professionnels du soins et de l’aide, ce multi-cartes est également un « référent de la personne aidée », un superviseur susceptible de « transmettre des savoir-faire » à ses partenaires et, s’il le faut, pouvant « identifier et analyser les écarts constatés entre les réponses nécessaires aux besoins de la personne et celles apportées ».Les gestionnaires de cas sont inséparables de l’installation des maisons pour…
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