Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Ris-Orangis, dans l’Essonne. Sur un terrain en bordure de la nationale 7 vivaient 250 Roms, installés dans un bidonville. En février dernier, quelques semaines avant que le campement soit évacué par les forces de l’ordre, une quinzaine d’adultes et quelques enfants ont participé à un projet photographique original. Lancé dans le cadre de l’installation du pôle d’exploration des ressources urbaines (PEROU) – une « ambassade » implantée au cœur du bidonville où des chercheurs et artistes sont accueillis en résidence –, le projet « La Place » avait pour finalité la réalisation d’un livre photographique bilingue français-roumain sur la vie quotidienne des habitants de ce « non-lieu ». Pour documenter leur vie de leur point de vue, il fallait que les Roms soient les photographes – « un renversement de perspective », selon Sébastien Thiéry, fondateur du PEROU, qui a fait appel à deux photographes professionnels, Jean-François Joly et Aude Tincelin, pour mener le projet. Six appareils photo ont été confiés aux habitants pour qu’ils montrent ce qu’ils traversent. Moments de grâce ou instants plus durs, le livre La Place est le miroir de leur existence. Discussions en bord de route, soirées…
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