Renforcement des moyens des SPIP : un engagement sous surveillance
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Alors qu’un vent de fronde commençait à souffler dans les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP), les annonces de la garde des Sceaux, le 5 juillet lors d’un déplacement au SPIP de Seine-et-Marne (voir ce numéro, page 12), sont de nature à apaiser l’inquiétude des syndicats sur les suites de la conférence de consensus de février dernier sur la prévention de la récidive. La création de 300 postes en 2014, le rétablissement du comité technique paritaire socio-éducatif supprimé il y a deux ans et le renforcement des missions des services pénitentiaires d’insertion et de probation dans le cadre du prochain projet de loi de réforme pénale constituent « un signal fort », se félicite le Snepap (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU.La prudence reste pourtant de mise : « Il faudra bien sûr connaître la ventilation [des postes] entre les différents corps exerçant dans les SPIP », ajoute-t-il. En outre, il sera « indispensable que la direction de l’administration pénitentiaire se mette rapidement au travail sur la définition de la pluridisciplinarité et la construction d’organigrammes pour maintenir un niveau de recrutement…
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