Les associations posent leurs conditions au dépistage systématique de la surdité
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : E. M.Lecture : 2 min.
Dans un courrier adressé le 4 juillet à la ministre chargée des personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, et la ministre de la Santé, Marisol Touraine, les associations représentatives des personnes sourdes (1) précisent leurs revendications quant à la mise en œuvre systématique d’un dépistage. Un arrêté organisant le dépistage néonatal de la surdité permanente était paru le 23 avril 2012, « sans concertation préalable », rappellent les associations, qui s’y étaient alors opposées (2). Le 5 juin dernier, elles ont été reçues par Marie-Arlette Carlotti et Marisol Touraine, qui leur ont annoncé « la suspension de la mise en application de cet arrêté » et « la mise en place d’un dispositif d’information national », comme le préconisait le plan « Handicap auditif » 2010-2012 (voir ce numéro, page 6).Les associations comptent bien cette fois se faire entendre, et estiment qu’un nouveau système ne pourra voir le jour que si leurs conditions sont acceptées. Elles réclament le lancement d’une « politique globale à caractère sociétal », en concertation avec tous les acteurs (du soin, du médico-social, associatifs), prenant notamment en compte le dépistage, son annonce et l’accompagnement…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques