Entre mobilisation et découragement, les associations multiplient les alertes sur le sort des Roms
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Y aura-t-il un été sans emballement politico-médiatique sur les Roms ? Après les déclarations de Jean-Marie Le Pen sur cette population, suivies de celles du député-maire de Nice Christian Estrosi sur les gens du voyage, la polémique a de nouveau enflé, sur fond de stigmatisation et d’amalgames. On aurait pourtant pu s’attendre à ce que le contexte change cette année. En août dernier, le gouvernement a publié une circulaire enjoignant aux préfets d’anticiper et d’accompagner les opérations d’évacuation de campements illicites, dans l’objectif de favoriser l’insertion des Roms dans un esprit d’apaisement et de concertation. Un an après, les critiques pleuvent sur l’application insuffisante et hétérogène de ce texte.Après les observations peu encourageantes du monde associatif, du défenseur des droits et de quatre corps d’inspection de l’Etat (1), Défense des enfants International (DEI)-France monte de nouveau au créneau en faveur de la protection des enfants. Après avoir interpellé Manuel Valls (2), elle alerte cette fois le délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement, Alain Régnier, chargé de coordonner l’application de la circulaire. « Les informations qui nous…
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