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« L’université est vécue comme la voiture-balai de l’enseignement supérieur »

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Nombre d’étudiants qui intègrent l’université décrochent avant la licence. Le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, dit « ESR », actuellement en débat, entend notamment combattre ce phénomène. Mais peut-on réellement parler de « décrochage » ? Pour le sociologue François Sarfati, qui a enquêté sur cette question, trop de jeunes se retrouvent à l’université sans l’avoir choisi et y subissent une forte violence sociale.
Quelle est la réalité de ce qu’on appelle le « décrochage » dans l’enseignement supérieur, en particulier à l’université ?Un certain nombre de données circulent mais elles sont compliquées à utiliser, car la notion de « décrochage » n’est pas un phénomène facile à appréhender. On estime néanmoins qu’environ 90 000 étudiants sortent de l’université tous les ans sans obtenir de diplôme. Parmi eux, nombreux sont les élèves issus de baccalauréats professionnels ainsi qu’une partie de ceux qui viennent des bacs technologiques. Les étudiants qui appartiennent à la première génération de bacheliers dans leur famille ont également beaucoup plus de risques de quitter l’université sans diplôme.Pour vous, la notion de…
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