Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
Que devient-on après s’être heurté la tête contre le fond d’une piscine, après un crash en voiture, après un accident vasculaire cérébral ? Parfois on en réchappe, mais avec de graves séquelles. Pascal, Luigi ou Antoine ont vécu ces traumatismes et sont restés « cérébrolésés ». Depuis l’accident, ce n’est pas uniquement leur vie qui a changé, mais aussi leurs capacités et leur personnalité : ils ne sont « ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait un autre ». Deux jeunes journalistes, Axel Bizel-Bizellot et Cécilia Di Quinzio, ont filmé, photographié et recueilli les témoignages de ces hommes et ces femmes qui ont dû « se réhabituer à ce nouveau moi », ainsi que ceux des personnes qui les entourent. Ils ont mis plusieurs mois à cerner ce handicap invisible (1). « Si on m’avait coupé le bras, les gens sauraient quel problème j’ai, je n’aurais pas besoin d’en parler sans arrêt », pointe Jean-Luc. Car avoir des lésions cérébrales, cela ne se voit pas – ou si peu –, mais cela demande de « tourner la page » sur celui que l’on était avant, affirment les accidentés. Le webdocumentaire est particulièrement riche, il détaille quatre phases du handicap : la rupture, les séquelles, l’isolement…
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