« Evacuer les campements rom, c’est ajouter de la misère à la misère »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Par : Eléonore VariniLecture : 3 min.
La situation des Roms en France s’est encore précarisée en 2013, malgré la parution de la circulaire du 26 août 2012, constate le rapport du collectif national Droits de l’Homme Romeurope (1). Eclairages avec Laurent Lurton, délégué départemental du Secours catholique en Essonne (2).
Y a-t-il eu des avancées sur la question de l’accès aux droits des citoyens européens vivant en bidonville ?Au contraire, notre rapport 2013 met en évidence la multiplication des difficultés que rencontrent les habitants des squats et bidonvilles en France. Beaucoup de mairies refusent encore de domicilier les familles rom, ce qui les empêche, par exemple, d’obtenir l’aide médicale de l’Etat. Des familles ont aussi dû faire face à des refus de scolarisation, comme à Ris-Orangis (Essonne) ou à Saint-Fons (Rhône) (3), où seule l’intervention du défenseur des droits a permis de faire respecter la convention internationale des droits de l’Enfant !Le rapport note aussi de nombreux dysfonctionnements dont les bénévoles et les associations de terrain ont été les témoins : des tracasseries policières allant…
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