Publié le : Dernière Mise à jour : 30.07.2017Par : Audrey GuillerLecture : 10 min.
A Bobigny, la cellule de recueil des informations préoccupantes centralise les alertes concernant des enfants en danger éventuel de maltraitance. Son équipe administrative et médico-sociale évalue les situations, conseille les professionnels et fait le lien avec les partenaires.
Dans la salle de permanence de la cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) de Seine-Saint-Denis (1), le fax s’affole. Emmanuelle Simo, l’une des huit rédactrices du pôle administratif de la structure, parcourt les feuilles qu’il vient d’imprimer : une infirmière scolaire signale qu’un enfant présente des marques de coups de ceinture sur le bras. « Je dois définir le degré d’urgence, explique la jeune femme. Je contacte directement la responsable si l’autorité judiciaire doit être saisie, je transfère à l’équipe technique s’il faut des compléments d’information ou, sinon, à l’équipe administrative. » La loi du 5 mars 2007 (2) a ordonné la création d’une CRIP par département pour renforcer le dispositif d’alerte et d’évaluation des enfants maltraités. Celle de Seine-Saint-Denis considère comme information préoccupante (IP) tout élément qui laisse craindre…
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