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Le travail en prison reconnu comme une « zone de non-droit » ?

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La décision du Conseil constitutionnel, qui a considéré que l’absence de contrat de travail pour les personnes incarcérées ne les privait pas de leurs droits et libertés fondamentales (voir ce numéro, page 40), est vivement critiquée par l’Observatoire international des prisons (OIP). Les sages « consacrent la zone de non-droit qui caractérise le travail en prison », souligne-t-il, un an après avoir lancé un cri d’alarme pour la reconnaissance des droits des travailleurs détenus (1). Il rappelle que, soumis aux desiderata de l’administration pénitentiaire ou des entreprises en termes notamment d’horaires et de rémunérations, ceux-ci ne peuvent se plaindre sans risque de perdre leur emploi. « Ils peuvent travailler sept jours sur sept alors qu’ils devraient pouvoir bénéficier d’au moins un jour de repos hebdomadaire. Ou ne travailler que quelques heures par mois, sans aucune compensation des heures chômées », ajoute l’observatoire. Il demande donc au Parlement de « garantir aux travailleurs détenus des conditions de travail respectueuses de leur dignité ».Le Groupement étudiant national d’enseignement des personnes incarcérées (Genepi), lui non plus, ne mâche pas ses mots : « L’Etat…
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