Publié le : Dernière Mise à jour : 07.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Yasmeen a un caractère bien trempé. L’adolescente ne respecte aucune règle, sèche les cours, s’adresse à ses proches avec agressivité. C’est qu’elle est en souffrance. « J’en ai marre d’être la fille de personne », crie-t-elle dans un moment de rage dès les premières minutes du film La fille publique. Le combat de Yasmeen ? Etre reconnue comme fille officielle de sa famille d’accueil alors que ses « géniteurs » l’ont abandonnée sans remplir les papiers nécessaires pour une éventuelle chance de seconde vie. Elle aimerait appeler maman celle qui l’a élevée, mais celle-ci ne le lui permet pas tant qu’elle est pupille de l’Etat et que sa mère biologique peut se manifester pour la récupérer. Yasmeen a aussi du mal à accepter d’être différente des enfants légitimes de la famille, surtout le jeune Esteban, sourd-muet qui, lui, a pu être adopté. Ses crises sont telles que l’assistante sociale de l’aide sociale à l’enfance décide de la retirer de sa famille d’accueil. Au foyer, les bêtises ne feront que s’amplifier. Alors que Yasmeen approche de la majorité, une femme se met à la harceler, prétextant qu’elle est sa mère…Même s’il semble quelque peu amateur, le film La fille publique suscite…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques