Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : E. M.Lecture : 3 min.
Après une première édition en 2012, la Fnaseph (Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap) a organisé, le 29 mai, un nouveau « Grenelle » sur le thème de la scolarisation et de l’insertion professionnelle des jeunes handicapés. Sophie Cluzel, présidente de la fédération, estime que les lignes ne bougent pas assez vite.
Un peu plus d’un an après votre premier « Grenelle » (1), avez-vous le sentiment d’avoir été entendus ?Sur les 47 propositions que nous avions émises l’an dernier, beaucoup reste à faire. Les réponses se font toujours en termes de moyens, alors que les besoins des jeunes handicapés n’ont pas été évalués. Pourtant, le ministère de l’Education nationale, la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et les associations ont développé un outil formidable, le GEVA-sco (guide d’évaluation scolaire) (2), qui permet de déterminer les besoins de compensation du handicap dans tous les domaines et d’offrir une réponse adaptée à chaque jeune. Mais il n’est toujours pas diffusé et les professionnels n’y sont pas formés. On perd un temps fou. Par ailleurs, il n’existe toujours…
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