… et propose des pistes d’amélioration pour l’AEMO
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Lydia LagaLecture : 2 min.
Fin 2011, 50 % des mesures d’aide sociale à l’enfance étaient des interventions de milieu ouvert et, parmi celles-ci, 69 % étaient des mesures d’assistance éducative en milieu ouvert (AEMO). C’est donc pour approfondir la connaissance de ce dispositif « méconnu mais au cœur de la protection de l’enfance et quantitativement très important » que l’ONED lui a dédié un chapitre entier dans son huitième rapport annuel, remis à la ministre déléguée chargée de la famille le 30 mai dernier (1).En consacrant le principe de subsidiarité de l’intervention judiciaire, la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance (2) a transformé l’architecture globale du dispositif de protection de l’enfance, avec des conséquences en particulier sur la place de l’AEMO, souligne l’observatoire. En effet, rappelle-t-il, cette mesure, ordonnée dans le cadre judiciaire, n’a plus vocation à être la première intervention pour protéger un enfant et se déroule souvent après une intervention sociale qui n’a pas permis de remédier à la situation. C’est pourquoi l’ONED invite les acteurs à élaborer « de façon participative » des outils de pilotage, de type référentiels ou protocoles, afin de clarifier les cadres…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques