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Coupables d’un trauma

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E nfant meurtri par un drame, enfant confronté en direct à la mort d’un de ses proches, enfant humilié et détruit psychiquement par les remarques et les menaces, enfant violé… « Le trauma n’a pas d’âge et peut blesser à tout moment le devenir des petits d’homme », note Hélène Romano, psychologue clinicienne et psychothérapeute, spécialiste de l’urgence médico-psychologique (1). Mais bien souvent, devant des situations de l’ordre de l’irreprésentable, les adultes ne peuvent pas voir ni entendre la souffrance des enfants. « C’est alors l’indifférence, la banalisation, voire le déni, qui répondent aux blessures » des intéressés. A cette impasse réflexive face à la possibilité de penser les conséquences des traumatismes infantiles, la spécialiste oppose un exposé très clair des moyens d’aider les jeunes victimes à surmonter l’épreuve traversée et à reprendre vie. L’impact d’un événement traumatique dans la vie d’un enfant est moins lié à la gravité médicale, pénale et matérielle des faits qu’au sens que l’intéressé leur donne, souligne la spécialiste. Or, pour intégrer ce vécu dans leur univers, les enfants ont tendance à l’interpréter en termes de faute et de punition. D’où leur fréquent…
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